vendredi 20 février 2009

La maison de Paul Andreu.

"Peut-être que s'il n'avait pas revu la maison de son enfance, un soir par hasard, à l'aube de ses soixante ans, Paul Andreu n'aurait jamais écrit ce livre. Il aura fallu qu'il repasse par cette ville où il a grandi, qu'il s'impose le détour imprévu pour que tout resurgisse"

Le souvenir que j’ai de Paul Andreu en dehors de ces aérogares laissé à la postérité est cette phrase lâchée lors d’une inauguration « Le Béton est noble ! ». Un grand architecte qui écrit un livre ! Celui que j’ai pu croiser, alors qu’il était architecte en chef dans mon entreprise. C’est avec une certaine appréhension, mais avec curiosité tout de même, que j’ai ouvert ce livre. Comme certain l’on fait avant lui, je m’attendais retrouvé des mots convenus réservés aux spécialistes à coups de berceau, d’arrière –voussure et autres clinche, crapaudine et jalousie (Mdr) en bien non !
Paul Andreu, nous livre là un premier roman tout en intimité, en éveil, la maison qui l’a vu s’épanouir « La maison est le lieu où sont nées mes émotions, où elles ont grandi ». Parfois hésitant, prudent avec ses souvenirs où resurgissent les odeurs, les jeux, les découvertes et autres secrets de cette maison. Cette maison cocon, soutient familiale il nous la décrit simplement comme il l’a aimé. Dans un langage parfois poétique tout ressurgit, les expériences du jeune chimiste comme les rapports paternels, sans trop de nostalgie il nous la dépeint avec élégance.
Et comme il le dit « une maison c’est comme une serre pour les plantes .C’est un endroit pour grandir »

La Maison est sélectionné pour le Goncourt du Premier roman, qui sera remis le 3 mars 2009.

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